Découvrez les 5 erreurs courantes à éviter lors d’une intervention EPI (Équipier de Première Intervention) pour garantir une réponse efficace et sécurisée face aux situations d’urgence.
Parfois, on pense qu’avec un extincteur à portée de main et deux-trois souvenirs de la formation d’il y a quatre ans, ça va aller. Honnêtement, j’ai cru ça aussi… jusqu’au moment où, lors d’un exercice de sécurité, j’ai failli balancer de la poudre sur un tableau électrique (oui, ça aurait pu être pire !). Bref, tout ça pour dire que chez FSIE Formation, on a décidé de vous partager un topo simple et utile sur les 5 erreurs qui reviennent toujours pendant une intervention EPI, histoire que ça n’arrive pas, vraiment pas, au mauvais moment.
Petit rappel : c’est quoi un EPI déjà ?
Pour ceux qui n’ont pas la définition vissée dans la tête à 3h du mat’, l’EPI, c’est le salarié qui intervient dans les premières secondes d’un départ de feu avant les pompiers. Ce rôle, prévu par le Code du travail (vous pouvez jeter un œil à l’article R4227-28), est juste vital. On ne s’invente pas super-héros, mais si on ne fait rien ou mal, les premières minutes deviennent vite critiques.
Erreur n°1 : Mal reconnaître le type de feu
Non, tous les feux ne se soignent pas pareil… Pour bien faire, il faut connaître la classe du feu :
| Type de feu | Description | Extincteur adapté |
|---|---|---|
| Classe A | Bois, papier, tissu | Eau, poudre |
| Classe B | Liquides, solvants | CO2, poudre |
| Classe C | Gaz inflammables | Poudre |
| Classe D | Métaux (magnésium, sodium…) | Poudre spéciale (D) |
| Classe F | Huiles/graisses de cuisson | Acétate de potassium |
Mauvaise identification = mauvaise réaction… et souvent, c’est la cata. D’après l’INRS, un quart des échecs sur extincteurs, en entreprise, vient juste d’une reconnaissance ratée du feu. On s’améliorerait vite en faisant une piqûre de rappel de temps en temps.
Erreur n°2 : Oublier de checker les extincteurs avant
Beaucoup trop courant, voire un grand classique… L’employer qui court à l’extincteur, appuie fort, et rien ne sort. Ça m’est arrivé pour de vrai lors d’une formation : extincteur complètement à sec car jamais remis à neuf après le dernier coup de chaud.
Les règles sont claires (cf. article R4227-39) : contrôle annuel avec un pro, coup d’œil tous les mois. Un extincteur vide, c’est aussi utile qu’un gobelet pour éteindre une flambée.
| Vérification nécessaire | Fréquence |
|---|---|
| Visuelle | Mensuelle |
| Technique (prestataire) | Annuelle |
Erreur n°3 : Zapper l’étape alerte/évacuation
Dans le stress du feu, vouloir jouer les pompiers top niveau avant même de donner l’alerte, c’est un réflexe courant… Pourtant, c’est step one : lancer l’évacuation, appeler les secours, activer les alarmes automatiques. plus d’un tiers des EPIs oublient d’alerter avant d’agir ! Pas terrible.
Conseil qui sauve : toujours prioriser alerte ➔ évacuation ➔ intervention.
Erreur n°4 : Sous-évaluer stress et entraînement
On a beau avoir suivi la formation, on n’est pas tous des rois du sang-froid. Le stress, ça fait dérailler, même les gestes simples. 60% des nouveaux commettent au moins une erreur majeure leur première fois sur le terrain.
Ce qui marche le mieux : formation régulière, des mises en situation (en mode quiz, vrai feu ou simulateur), et faire tourner les rôles pour casser la routine.
Erreur n°5 : S’oublier soi-même
Vouloir sauver la baraque, c’est cool, mais oublier sa sécurité… beaucoup moins. Ne vous enfermez jamais dans une pièce enfumée, ne tournez pas le dos au foyer, et surtout ne bloquez pas les issues de secours. Le rapport DGSCGC 2023 rappelle que des dizaines d’accidents (parfois graves) sont causés par cette envie d’agir trop vite, sans EPI (l’équipement, cette fois).
| Petit résumé des risques non protégés | Conséquence |
|---|---|
| Inhalation fumées | Malaise, asphyxie |
| Effondrement d’objets | Blessures graves |
| Propagation rapide | Isolement, brûlures |
| Visibilité proche de zéro | Perte de repères |
Bref, la règle d’or : Se préserver avant d’éteindre. Vous, c’est irremplaçable ; les palettes, moins.
Tableau récapitulatif
| Erreur fréquente | Effets mauvais | Bonne habitude |
|---|---|---|
| Mauvaise identification du feu | Mauvais extincteur, feu qui grandit | Bien connaître les classes |
| Extincteur HS ou vide | Intervenir pour rien, aggravation | Vérification fréquente |
| Alarme/alerte oubliée | Retard évacuation/secours | Toujours donner l’alerte d’abord |
| Manque de pratique/stress | Gestes ratés, perte de temps | Formation et exercices réguliers |
| Sécurité trop oubliée | Blessures, dégâts humains | Jamais au péril de sa vie |
La formation continue, c’est pas une option chez FSIE Formation
Chez FSIE Formation, franchement, on prend la sécurité au sérieux, mais sans prise de tête. Nos formateurs concoctent des scénarios qui sentent le vécu, on brasse toutes les situations et, surtout, on insiste sur les réflexes, exemple, comment réagir sans paniquer.
Chaque année, ça fait plus de 1 200 personnes qui repartent (encore un peu stressées, c’est normal !), mais surtout prêtes à affronter le vrai. Matos réaliste, simulateur de flammes et petits débriefs entre collègues ça change tout.